Jeudi 23 aout 2012 – 30.05 km 02:55 05:48 min/km
Bonjour petite Coulée Verte – content de te retrouver, même si tu me fais encore (un peu) souffrir. Voilà, entrainement marathon engagé, c’est pas tellement la distance qui pose problème, mais la difficulté à bâtir la résistance de la peau sous les pieds. Semi-marathon, passe encore, mais marathon, c’est quand avec une grosse couche grasse (coussinets) et de la peau épaisse qu’on attaque cette distance sur route. L’unique manière de s’y préparer, c’est de courir sur du goudron pourri pendant des heures et des heures… La piste cyclable est donc un outil privilégié pour barefooteur marathonien.
J’ai pu tester une hypothèse de Daniel Dubois, qui me parlait récemment du fait que la résistance des plantes ne baisse pas de manière signifiante si on marque une pause dans l’entrainement. Mes dernières grosses sorties pieds nus (plus de 30K) remontent à six semaines maintenant, et j’ai bien senti juste avant les vacances que les revêtements difficiles me faisaient un peu plus souffrir qu’avant.
La sortie aujourd’hui est assez standard, avec un pourcentage élevé de revêtements problématiques. J’ai bien tenté d’effectuer quelques sorties pieds nus à Barcelone, mais rien qui a dépassé les 20K. C’est avec un peu d’appréhension que j’ai attaqué la sortie tôt ce matin, mais les différents endroits redoutés n’ont pas posés de problèmes – à la limite, j’étais mieux en fin de sortie que mes fois précédentes (dans Meudon). Daniel avait donc raison, et je n’ai pas à tout recommencer pour « réparer » les carences dues aux vacances…
La nature est bien faite et elle sait se souvenir des entraînements effectués.
Avec tous ces mois d’expérience, tu ne risques pas de perdre rapidement tes petits coussinets.
Effectivement Maya, tu as raison, les coussinets s’en vont pas, et heureusement, vu l’investissement que c’est !! Par contre, la peau devient assez vite sensible aux revêtements rugueux, et le corps la régénère sans cesse… C’est pourquoi l’entrainement pieds nus se fait toute l’année, même l’hiver, car au delà de petites distances, on perd vite la capacité à aller loin, confortablement. Je parles, là, de distances supérieures à 20K.
C’est pour cette raison que je continuerai à consacrer mes samedi oudimanche matins à des grosses sorties de 3-4 heures, histoire de garder la forme. Quand on a le niveau, on ne se lasse pas des sensations, on craign plus de ne plus pouvoir faire des heures de course sans tout rebâtir. Finalement, plein de contraintes…