Dernières informations – barefooting/minimalistes en France
Prochaines animations et événements barefooting/minimaliste

Abonnez-vous à la Newsletter qui court pieds nus pour être informé.e.s des prochaines activités et animations !

Le barefooting/minimalisme dans les média


- On n'est pas que des cobayes - Trouver chaussure à son pied

Semi-marathon de Boulogne 2013, pieds nus

Semi-marathon Boulogne-Billancourt 2013 pieds nus Christian HarSemi-marathon de Boulogne-Billancourt, pieds nus dans le froid – bonne performance, quelques dégâts mineurs aux pieds, morale au sommet ! Pas loin de mon meilleur temps (2011) et une résistance plantaire qui continue à évoluer dans le bon sens grâce aux trois marathons pieds nus cette année, et d’autres courses.

Froid et sec – idéal pour courir un semi-marathon pieds nus

6° le matin, mais chaussée complètement sèche, ce qui m’enlève un souci pour la suite.  En plus je peux garder mes chaussettes aux pieds sans que l’humidité vienne refroidir les pieds.  Pour mon départ de course le plus proche, je peux me permettre d’arriver juste 5 minutes avant le départ.  Premier constat – bcp de monde déjà dans mon sas, alors que je jurais de ne plus remonter le peloton au début de la course.

A peine le temps de discuter, chaussettes et coupe-vent tout juste rangés, la foule s’élance déjà loin derrière les élites.  Ma troisième participation peut commencer.

Sensations trouvées dans les orteils au bout de 20 minutes, et la foule qui se dissipe un peu pour me laisser choisir mon chemin.  Surprenant – chaque année, le revêtement est plus lisse …  Avec les nouveaux quartiers à hauteur des anciennes usines Renault, la route a effectivement bénéficié d’un rafraîchissement – tout lisse.

Pas de ralentissement pour revêtement granuleux à Longchamps.  L’approche au portail des 10km se fait avec facilité.  Vâche – mois de 47 minutes, je crois que c’est quasiment un de mes meilleurs temps sur cette distance, 1m30 de mieux qu’en 2011… Surtout, aucun signe du groupe de 1h40 avec son meneur d’allure de l’équipe Xrun.  Tant mieux, j’en profite pour stabiliser mon allure dans la forêt de Boulogne, ou le revêtement est relativement facile.

En effet, j’ai réussi à tenir le groupe de 1h40 jusqu’à mon arrivé sur les quais, pas mal du tout.  Voyant qu’ils ne prenaient que peu de distance sur moi, j’ai laissé filer, tout en jetant régulièrement un coup d’oeuil par dessus de mon épaule pour éviter d’être surpris par les 1h45.

Quelques coureurs continuaient à me dépasser, mais plus d’un m’a tapé dans le dos pour m’encourager.  Un couple de jeunes femmes prenaient soin d’encourager chaque coureur ainsi croisé dans leur chemin.  C’est un état d’esprit que j’adore !

Semi-marathon Boulogne-Billancourt 2013 pieds nus Christian HarbAu pont de Billancourt j’ai retrouvé ma femme et mon fils perchés par dessus de la voie sur le pont, ce qui m’a donné une bonne impulsion pour maintenir le rythme malgré un passage peu engageant pour les pieds.  Cette année j’étais beaucoup plus serein lors de l’ultime traversée de Boulogne.  J’ai remarqué un nombre important de supporteurs sur le bord de la route, et réussi à trouver quelques enfants (et adultes) pour leur taper dans les mains, une façon de les remercier d’être venu nous soutenir sur les derniers kilomètres de la course. Certains coureurs autour de moi se trouvaient en grande détresse physique, allant jusqu’au vomissement après la ligne d’arrivée.

Un sort bien plus enviable m’attendais cependant – mon amie Leslie Slater m’a pris par la main pour nous faire photographier par un ami pro, Leslie avec ses Vibram FiveFingers.  Ensuite, Sydoky est arrivée et nous avons débriefé ensemble pendant quelques minutes – agréable pour retrouver la terre après une bonne course !

Accélérer, et changer d’attaque

Semi-marathon Boulogne-Billancourt 2013 pieds nus Christian HarbToujours délicat, pieds nus, de changer d’allure, surtout d’accélérer, car la foulée se trouve fortement modifiée. Capable de courir 30-40km à allure plus faible, ce semi « à fond » m’a laissé quelques traces, notamment une ampoule déchirée et saignante …  sur le haut du deuxième orteil du pied gauche, à cause des frottements du gros orteil ! Quelques débuts d’ampoule également sous plusieurs orteils à cause d’un mouvement de griffe qui ne me ressemble absolument pas… Pour le reste, c’est habitué, ça bouge pas. Même je dirais que le revêtement de cette course n’a jamais été aussi facile. J’adore mes coussinets !

S’alimenter, ou pas 

Nouveau succès pour ma tactique d’alimentation, qui consiste à partir sans rien, ni eau, ni bouffe, et ne rien prendre ni boire avant l’arrivée. OK, c’est vrai, je porte un peu de réserves sur moi, mais je pense que beaucoup de coureurs cèdent à la pression pour boire et manger, vu que les ravitos sont fréquents et que les sponsors de nutrition et hydratation fond leur maximum pour déstabiliser les athlètes avant, pendant et après les courses. Plus ça va, plus je pense que le business a rendu les coureurs complètement dépendant de leurs produits. Et puis, le sucre, ça rend accro, c’est très claire… Triste.

Le temps d’une discussion

Plein de commentaires (cette année, la crise a largement pris sa place dans les remarques, surtout dans le sens « ça doit faire de sacrés économies de basket ») Toujours autant de plaisir à échanger brièvement avec les coureurs qui me doublent. Même sans comprendre mes motivations, ils me félicitent, c’est l’essentiel.

Remerciements à mes amis runneurs rencontrés sur le parcours, et après l’arrivée : Giao, Full Metal Planet, Sydoky, Leslie Slater, Vincent Dogna, et Ali (RunHappy) en photographe.

Bilan, semi-marathon pieds nus

Pour ma troisième participation à ce semi, pieds nus, j’avais vaguement espéré de passer en dessous des 1h40, mais je ne suis pas mécontent de mon temps, largement mieux que l’année précédente.  J’ai tellement couru cette année que j’avais juste envie de courir un peu plus vite que d’habitude, « pour voir ».  Je rappelle que ma distance habituelle, plusieurs fois par semaine, était de 2 à 30 km, donc pas de mur, évidemment.  Tout ce jouait sur ma capacité à résister au revêtement difficile.

Seul couac, ce satané gros orteil qui vient frotter le deuxième ‘orteil de gauche, et ce mouvement inexpliqué de griffage qui ne me ressemble pas…  La faute à la vitesse, mais je comprends pas la cause.  J’ai jugé opportun de passer une tête à la Croix Rouge (comme l’an dernier) pour me faire désinfecter l’ampoule.  Mais dans l’ensemble, un petit prix à payer pour une si belle course.

Résultats officiels

Résultats Christian Harberts Semi-marathon Boulogne-Billancourt Pieds Nus

Résultats Christian Harberts Semi-marathon Boulogne-Billancourt Pieds Nus

Photos du semi-marathon pieds nus

2 réponses à to “Semi-marathon de Boulogne 2013, pieds nus”

Laisser un commentaire

ARCHIVES
Me suivre sur…