Issy Urban Trail 2018 en huaraches (grrrrr)
Issy Urban Trail IUT 2018 en huaraches
Le 3 février j’ai participé pour la deuxième fois au trail urbain Issy Urbain Trail 2018 (IUT), où j’ai encore couru en sandale Huarache Dunas 10 mm. La coupe est pleine, mon bol est à ras-bord, y en a marre de faire le martyre 😉 (Mon édition 2017 ici).
Les chaussettes du désespoir
Vous voyez comment ça marche, une paire de chaussettes ? En règle générale, on les enfile sur les pieds, puis on engonce le tout dans la chaussure. Comment faire pour une paire de sandales à lanière entre les orteils ? Il y a bien des chaussettes à orteil, et j’avais expérimenté cela lors de mon unique participation à l’EcoTrail de Paris 30K en 2012.
Christian « Barefooteur » avec ses huaraches sur l’EcoTrail 30K 2012 – Sylvie Pham Van, Photographe
OK, oubliez tout cela.
J’ai eu l’idée, souvent même, de faire une sorte de « sur-chaussure » en glissant des chaussettes par dessus de mes huaraches quand il faisait mouillé et/ou gras. C’est pourquoi j’étais de bonne humeur au début quand je quittais ma maison – la ligne de départ est juste à quelques minutes dans le parc du quartier (Parc de L’Ile Saint Germain). Rapidement, j’ai marché dans des flaques, invisibles la nuit, malgré mon nouvel éclairage. Début d’inquiétude. Puis la pluie à recommencé à tomber.
Cette année le problème était surtout la météo qui prévoyait de la pluie et assez froid j’avais voulu protéger contre les pieds mouillés en glissant des chaussettes par-dessus de la RH sur le lieu de rendez-vous à côté de la où j’habite c’est-à-dire donc ça commençait assez mal
Départ et noyade
Dès le départ donné à 21H le problème était que le parcours était tout de suite mouillée avec une grosse flaque invisible a traverser que nous ne voyions pas à la lumière de nos frontales. Ainsi dès les premières mètres de la course j’ai commencé à glisser dans la sandale, malgré le fait d’être « protégé » par une chaussette. Tout de suite il y avait un long passage dans le parc de l’île Saint-Germain qui était couvert de boue. Évidemment avec les sandales que j’ai (qui n’ont plus de profil depuis très longtemps – voir photo si-dessous) je glissai même à l’intérieur des chaussettes et comme c’était mouillé de semelle ne tenait pas du tout le pied en place il a fallu que je marche. Rageant. Tout le monde me doublait. J’ai fait exprès de ne pas compter mes places qui s’évaporaient.
Avant même 1 km de course j’ai été contraint d’abandonner les chaussettes en pleine rue, et continuer les pieds a l’air après la réparation de la lanière, déjà cassé malgré mes préparations. En plus j »avais mangé trop tard et assez rapidement je me suis fait distancer au niveau de la première grosse montée mais je me suis décidée vu l’état toujours impossible de mes sandales de ne pas courir trop vite. Ainsi j’ai pu profiter de la course et finalement passé un bon moment sur 30 km.
Et pendant tout la course j’ai eu le temps de me demander à plusieurs reprises si les Tarahuma rencontraient de telles conditions météo dans les Barrancas del Cobre dans l’état de Chihuahua mexicain. En fait, je crois que non !
Quelque part dans la froide nuit j’ai décidé de trouver une solution pour mes huaraches. Depuis pas mal d’années je galère à chaque fois que le terrain est gras et mouillé. C’est vraiment la grande faiblesse de ce type de chaussures…
Un dernier pied de nez (orteil ?) de mes sandales lors de l’arrivée dans un bâtiment. La rampe d’accès, les couloirs, l’escalier, tout était mouillé et je patinais comme sur de la glace, une sorte de hydroplanage vraiment flippant – cela ne m’est jamais arrivé auparavant. Raison de plus d’abandonner les huaraches pour les courses où la météo était défavorable.
Préparation des sandales et des pieds
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Tirer sur tous les bouts de lanière, pour voir si on arrive à provoquer ça. Plus facile à réparer maintenant au chaud, que plus tard dans le froid.
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Lanière cassée sous la malléole, c’est rare, mais il faut vérifier avant de prendre le départ.
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Les noeuds sous les sandales. Oui, ça s’use, puis ça casse toujours au mauvais moment.
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Avant toute course (en principe) j’aime refaire les noeuds. Mes lacets font plus d’un mètre, c’est une pièce d’usure…
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De la vaseline pour faire glisser les lanières aux points sensibles sur les pieds (entre les orteils, et sur le haut de l’arche, et à l’extérieur de la malléole.
La préparation (hormis le coup des chaussettes évoqué ci-haut) implique deux choses :
- Vérification des lanières – tirer dessus pour essayer de les casser, puis couper et refaire les noeuds sous l’avant de la sandale.
- Lubrification des points stratégiques – entre les orteils, sur le haut du pied (arche) et sur le bord extérieur, sous la malléole. A la fois de la vaseline sur la peau, et sur la lanière.
Ce rituel me rassure, et je pense avoir moins de soucis et de frottements depuis que me livre à cela.
Enfin, j’avoue que cela fait des années que mes Dunas me font la guerre quand il fait moche. Chaque année c’est la même bataille, et rien ne symbolise mieux la lutte que mes différentes participations à un trail en moyen montagne chaque année, l’EcoTrail du Massif des Brasses. Vous verrez, ça se gâte quasiment tous les ans lors de cette course.
En 2019 je change d’approche, c’est décidé !
Et j’ai trouvé une solution – la huarache Xero Shoes Z-Trail – lisez mon test ici !
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Le parcours
Les résultats
Résultats
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