Christian dans le « mur » du Issy Urban Trail
Issy Urban Trail IUT 2019 en huaraches
Le 2 février 2019, j’ai participé pour la troisième fois à l’Issy Urban Trail (IUT) après mes deux premières participations mémorables. Les débâcles de la graisse de phoque en 2017, et la Bérézina de la chaussette en 2018 m’ont conféré un peu de sagesse — enfin une édition sans incident majeure !
Le choix des pneumatiques
C’était donc le cumul d’embrouilles sur l’IUT qui m’a enfin persuadé il y a exactement un an de changer de huaraches. Bon, certains coureurs ont encore questionné ma santé mentale cette fois, car – disons que les huaraches sur les trails l’hiver, ça n’existe pas ! Mais, comme j’ai pu expliquer plusieurs fois, je choisis mes « pneumatiques » comme un pilote de rallye. Tiens – Sébastien Loeb, s’il devait courir l’IUT, il devra dompter 15 pour cent (à la louche) de trail à cailloux et à boue, et 85 pour cent de bitume, plus environ 450 mètres de dénivelé, plein de marches (tout se passe sur la commune d’Issy-les-Moulineaux) avec une forte probabilité de pluie, et la température à peine positive. Sébastien va-t-il choisir l’accroche (chaussures trail) ou la vitesse (huaraches) ? Pour information, je pourrais me servir de mes TerraFlex, mais vu la distance et la relative vitesse du parcours à caractère roulant, j’ai opté naturellement pour ma paire de Z-Trail acquise donc après l’IUT de 2018.
Xero Shoes Z-Trail
Et ce fut un excellent choix, comme j’ai expliqué aux curieux. Il y avait certes des passages gras et lisse. J’ai certes patiné un peu (j’ai vit fait de détruire les crampons de ces vaillantes sandales, avec ma foulée médiopied). Elles me servent essentiellement pour courir en longue (20 km et plus) sur bitume, et je m’y suis enfin habitué. Mes jambes (adducteurs surtout) ont dû se renforcer pour faire face aux 320 grammes de poids pour la paire, soit le double (!) de mes anciennes Dunas 10mm. Mais ça y est — j’ai enfin réussi à garder une bonne vitesse sur presque 30 km.
Comment perdre du temps en compétition
Voici une petite liste de façons pour saboter son chrono dans une course, en huaraches.
- Lanières cassées. Les Dunas 10mm avaient les cordes en cuir qui passait SOUS la semelle à trois endroits, par sandale. Forcément, ça s’usait. Sur 30 km, quasiment garantis que je dois marquer l’arrêt pour réparer les dégâts.
- Semelle qui patine. Non seulement les anciennes Dunas étaient plutôt des slicks, elles devenaient incontrôlables quand on passait dans la boue et les flaques. Un éternel problème (#ETMB) qui terminait souvent en lanières cassées, bien sûr. Le port de chaussettes s’est avéré une fausse bonne idée (voir le lien 2018 en haut).
- Lanières relâchées. Eh oui — le cuir, c’est une matière naturelle, qui se détend au contact avec l’eau. Donc, en début de course, la sandale est bien centrée sous la plante. Mais en fin de course, il y a tellement de jeux que la sandale arrive quasiment avant le coureur, à la ligne d’arrivée. Exit tout contrôle de la sandale. Place aux frottements sur la peau, ampoule, etc. Les descentes, une horreur…
Je ne compte pas les 3 kg de trop — c’est début février, je ne me formalise pas 😉
Christian au Fort numérique d’Issy du Issy Urban Trail 2019
Le parcours
Je crois que le parcours cette année était mon préféré de mes trois participations.
Christian sur l’île Saint Germain
Plein d’escaliers dans le quartier des Épinettes (j’ai réussi pour une fois à bien descendre et a rattraper ceux qui m’avaient largué dans les montées.
Enfin, super l’arrivée dans le Palais des Sports Robert Charpentier, comme pour les grands trails, de nuit en plus, avec musique et DJ [et une température agréable au lieu de 3° et pluie comme en 2018 dehors dans un champ…].
Je vous donne RDV pour ma quatrième participation en février 2020 !
Christian
Les résultats
Chaque année je me dis que je vais enfin rentrer dans le top 3 de ma catégorie, V2H, et à chaque fois, j’échoue à quelques secondes… Bon — diète en janvier 2020, et autant de km [plus de 300], ça devrait marcher l’année prochaine !
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