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Le barefooting/minimalisme dans les média
- On n'est pas que des cobayes - Trouver chaussure à son pied
Marathon pieds nus – Seine Eure 2012
Avez-vous déjà réussi un exploit tellement énorme que vous-même vous le croyiez impossible, avant ? Il y a quelques jours, j’ai couru un marathon, 42,2 kilomètres, pieds nus. Autant m’annoncer qu’avec deux ans d’entraînement, j’allais être capable de voler dans les aires ou marcher sur l’eau…
Devenir un marathonien pieds nus – par douleur
Tout a commencé mi-2010 avec des blessures aux pieds, provoquées par des chaussures amorties toutes neuves. Motivé pour trouver une solution pérenne à ce problème récurrent, je me suis retrouvé d’abord en chaussures minimalistes, puis au bout de quelques mois, pieds nus. C’est après avoir réussi à courir 10 kilomètres pieds nus au printemps 2011 que je me suis fixé l’objectif de courir un jour un marathon, pieds nus. Renseignements pris, j’ai visé un semi-marathon pieds nus au bout d’un an, et un marathon au bout de deux ans. Échéances respectées…
Comment s’entraîner pour un marathon barefoot
Tel Rocky Balboa, je me suis entraîné assidûment cette année, avec environ 1700 kilomètres pieds nus depuis janvier. Tout l’hiver, bien entendu. Des centaines de kilomètres, jusqu’à 93 par semaine, pendant deux mois avant la course, surtout dans le but de renforcer la peau sous les pieds. Des sorties dans un cimetière, sur des pistes cyclables malfamées, des bords extérieurs de piste d’athlétisme – bref – des revêtements les plus hostiles que possible. Un entraînement “à la dur” pour réveiller les capacités de protection de mes plantes de pied. A la fin, je pouvais passer sur presque toute surface préparée.
Marathon Seine Eure 2012, pieds nus sous la pluie
8h30, dimanche 21 octobre 2012, dans le bus qui amène une cinquantaine de coureurs.. Des gerbes d’eau jaillissent sous la navette, à l’approche d’Amfreville sur Iton (Basse Normandie), d’où partira le marathon à 9h15. Il pleut comme vache qui pisse. Bien au chaud, à travers la vitre embuée, je me livres à un rapide calcul : j’ai bien tenu 20 kilomètres dans la pluie, exactement un an auparavant pendant la course à Paris. Pas de dégâts aux pieds. Parce que voilà – la PIRE chose qui peut arriver au coureur pieds nus, c’est un sol mouillé. Pour peu que sa foulée ne soit pas parfaitement efficace, il risque des ampoules profondes à cause des tissus qui frottent pour raison de peau ramollie. J’estime à moins de 50 % mes chances de réussite. J’irai jusqu’au bout, certes, après avoir mis mes sandales huaraches aux pieds, mais mon corps sera figé par la douleur insoutenable des ampoules. Pire encore, j’abandonne. C’était la première fois que je sentais la pression de ces deux années d’entraînement.
Sortie du bus, je me console auprès de mes amis runneurs Lloc Coll, Jean-Luc Frerot, Frédéric Brossard, Bertrand Escalettes, Christophe Favreau. Lloc, grimé en William Wallace (Monsieur Braveheart pour les intimes) attire toute l’attention avec son visage bleu et blanc. A quelques mètres du départ, l’ambiance est plutôt détendue, car personne n’a peur d’y laisser la vie pendant la course, contrairement aux courses cyclistes ou le peloton attend, la peur au ventre… La pluie recommence à tomber. Définitivement pieds nus, j’ai froid aux orteils et je pense sentir la peau se ramollir sournoisement .. Je commence presque à paniquer…
Pan ! Autour de moi, des bips de chronomètres qui se lancent, marquant un démarrage graduel, rien à voir avec une 10K ou même un semi. J’instaure une allure d’environ 5 min/k et je me concentre sur mon trajet, la visibilité étant réduite par les pieds des autres concurrents.
Réactions des coureurs et bénévoles
Je sens que je vais aimer la distance marathon. Je cours très en dessous de mon seuil aérobique, ce qui signifie que je peux facilement discuter avec les coureurs autour de moi.
Courir un marathon pieds nus, ce n’est pas courant en France. Premiers remarques étonnées. Chic – j’ai une nouvelle réplique à la classique “Pourquoi vous courez pieds nus ?” – “Parce que je n’aime pas avoir les pieds mouillées !” Puis je fonce joyeusement dans les nombreuses flaques, tout en m’excusant auprès des coureurs éclaboussés…
A priori, tout le monde se concentre sur son propre effort, mais certains veulent bien discuter brièvement. Comme j’encourage systématiquement celles et ceux qui me doublent, bon nombre ralentissent quelques instants pour me remercier ou poser quelques questions. Sans doute la question la plus souvent posée est celle de la motivation. Je déroule alors mon discours sur les pieds blessés dans les chaussures amorties, et ma très lente reconversion, d’abord en chaussures minimalistes, puis pieds nus. J’ai renoncé depuis longtemps à vouloir avoir raison ; bon nombre de mes certitudes se sont évaporées depuis deux ans, chaque coureur doit trouver sa propre solution.
La réaction en bord de route, dans les carrefours des villages de la part des bénévoles et spectateurs est plus nuancée. Comme ma pratique n’est pas visible au loin (pas comme courir tout nu !!) cela déclenche des vagues de “Y court pieds nus !!” parfois suivi d’un “Il est fou ! ”. C’est tellement prévisible que j’en rit avec ma cohorte de coureurs, à chaque passage peuplé !
Pour conclure les remarques, j’ai même été pris pour une femme (“Bravo madame !”) sans doute à cause du kilt… Vous ne saviez pas pour le kilt de course? Avec Lloc Coll, également en kilt ce jour-là, nous apprécions beaucoup la ventilation et l’absence de frottements. C’est déjà un mini- phénomène dans la communauté ultra, aux Etats-Unis 😉
Chauffer les pieds nus lors du marathon
Cependant, tout n’allait pas bien au début de la course. Il est normal de se sentir un peu raid au début, mais pieds nus, cela prend tout à fait une autre dimension. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le froid “n’endort” pas les pieds, au contraire. Mes orteils, mes métatarses et les releveurs ont protesté pendant de longues kilomètres. Du coup le revêtement, sans difficulté majeure, semble plus rugueux que d’habitude, et je sens chaque gravillon quand je m’aventure trop près du bord de la route. Je me rappel que cela se produit lors de chaque course, surtout par temps froid, et je patiente… Banco – après 30 minutes, plus le moindre gêne.
Impressions, tactiques de course marathon pieds nus
Je rappelle que je n’ai qu’une expérience restreint de course. J’y vais en amateur, j’apprends sur le tas, et ça me réussi. Ci-après, mes commentaires à chaud :
Points forts
- Pas de souffrance, pas de dégâts aux pieds, malgré quelques passages hostiles aux pieds nus, vers le kilomètre 28.
- Pleine de flaques pour rafraîchir les pieds (oui, ça chauffe beaucoup une fois que la circulation est mise en route !)
- Environ 15 % du trajet couru sur la ligne blanche continue, bien lisse, lisible et propre. De la triche ! crieront certains mais comment savoir combien de distance mon « capital peau résistante » va durer sur plus de 40K, alors je préfère les épargner un peu, quand je peux.
- Pas besoin de beaucoup boire – à peine deux petites bouteilles.
Points faibles
- Les affaires en bandoulière, à la Rahan, c’est bof. J’ai commencé à sentir des frottements derrière le bras gauche à peine 5K après le départ.
- La banane accrochée autour de la taille, c’est mieux, mais ça se balade à droit et à gauche comme un homme politique en manque d’amour électoral. Franchement énervant.
- Un début de fringale à 30K. Alors, faut-il embarquer plus de vivres sur une telle distance ? Bizarre – normalement je ne mange rien en sortie longue.
- Frottements jusqu’au sang sur la malléole gauche, à cause d’une puce mal-arrimée.
A bien y réfléchir, je crois que les plus courageux, ce sont les bénévoles, bon nombre qui ont du attendre des heures sous la pluie, tout seul à garder un croisement d’où sortira aucun véhicule, ni pendant la course, ni pendant les deux mois à venir. A ces sentinelles-là, je ne manque pas de faire un signe de reconnaissance. Rappelons que l’organisateur est dans l’obligation de sécuriser l’ensemble du parcours – pour la majorité des bénévoles, ils n’auront pas des missions très folichonnes. Sans eux, pas de course – souvenons-nous en svp – un signe de main, ça coûte vraiment pas cher…
Sinon, je découvre avec effarement le gaspillage sur les stations d’épongeage. Des centaines d’éponges, utilisées une fois puis jetées par terre comme des kleenex. C’est quoi cette pratique ? Le coureurs ne peuvent pas s’essuyer le front avec les moyens du bord ? Affligeant ! Une simple proposition – troquer les cadeaux textile (t-shirt, polaire) superflus contre un bracelet éponge pour s’essuyer le front. Bref – changeons d’époque, de mentalité. Ne pas donner l’opportunité de gaspiller. Donnons plutôt aux coureurs la possibilité de NE PAS recevoir de cadeaux (simple case à cocher lors de l’inscription) avec une réduction de 5-10€ pour ceux qui n’en veulent pas.
Finir un marathon pieds nus
Autour de moi les visages se figent, les corps se raidissent. La foulée minimaliste, elle aussi, avec ses 180 pas/minute, demande beaucoup d’effort, même si le coureur pieds nus ne dépense pas d’énergie à traîner des chaussures. Passé 30 kilomètres, je me heurte contre un petit mur déguisé en fringale. Enfin je comprends l’intérêt d’ajouter des sucres dans la bouteilles d’eau (moi qui croyais qu’il fallait les croquer sec !). A 35 kilomètres, tout est rentré dans l’ordre, je sais que je vais réussir l’exploit de terminer pieds nus.
Je commence à doubler d’autres concurrents. Ah – un coureur par terre, foudroyé par une crampe. Un autre, qui ne cesse de me redoubler depuis 15 kilomètres, qui marche en boitant. En fait, il y en a beaucoup qui marchent comme des réfugiés de guerre, je n’ai jamais vécu ça auparavant. Manque d’entraînement ? Les chaussures ? Le mental ? Sûrement autant de raisons que de coureurs. J’avoue que mes observations font passer le temps, puisque ceux avec qui j’ai discuté des heures avant sont sans doute déjà en train de prendre leurs douches !
Soudain, le parcours redevient urbain – c’est Val de Reuil, via Léry. Ici pas de flamme du dernier kilomètre comme dans le cyclisme, mais une belle portique bleue pour matérialiser la dernière section en ville, 700 mètres environ que je déroule tranquillement, tout seul dans la route.
Au dernier virage, je découvre enfin la ligne d’arrivée avec sa foule de parents, enfants et époux qui guettent fébrilement l’arrivée de leurs proches.
Comme personne ne m’attend, j’en profite pour faire l’andouille une dernière fois, avant de couper l’effort juste après la ligne. Ah – voilà Bertrand Escalettes qui attend Lloc et compagnons. La puce remise au bénévole et la médaille autour du coup, je rentre carrément dans la jeune femme qui recueille les témoignages pour France Bleu Basse Normandie. Avec Bertrand nous en profitons pour livrer nos impressions sur l’effort marathonien. Par principe je reste pieds nus jusqu’à l’arrivée de Lloc Coll. C’est seulement une fois que nous aurons trinqué avec du vrai vin que je glisse mes vaillants amis dans des chaussures.
Résultat / Chrono marathon pieds nus
Rang Dos Nom Prenom Cat cl cat Semi Rg Cat Tps Total 470 480 HARBERTS Christian V1M 201 01:56:19 442 193 04:07:58
Non, je n’ai pas affolé les compteurs. Bien que j’aurais aimé passer en dessous des 4 heures, j’ai surtout voulu finir pieds nus – mission réussie ! On verra plus tard pour une meilleure perf, il y a de la marge, vu ma relative fraîcheur sur la ligne d’arrivée. A titre comparatif, j’ai réussi 1:40:05 au semi, en novembre 2011…
Récupération
Récupération #marathonpiedsnus : J+1 Talons un peu sensibles, pieds un peu gonflés, léger mal aux épaules, cuisses. Mollets OK (?!)
Récupération #marathonpiedsnus : J+2 : ° mal ( – + = ) : Talons – ; pieds gonflés – ; pieds sensibles – ; épaules – ; cuisses = ; mollets ++ !
Récupération #marathonpiedsnus : J+3 : ° mal ( – + = ) : Talons OK ; pieds OK ; épaules OK ; cuisses OK ; mollets OK.
Une récupération musculaire achevée au bout de trois jours, plutôt positif. Par contre, je vais m’abstenir de courir pendant encore une semaine, histoire de me reposer vraiment, avant de reprendre un semi-marathon dans moins d’un mois.
Conclusion – marathon, chaussures optionnelles
Une personne me demandait, suite à mon marathon, à quoi servaient finalement les chaussures, en course à pied. Je ne savais pas comment lui répondre… Il y a deux ans, j’aurais répondu “A rien !” Maintenant, l’expérience nuance mes propos. Je dirais plutôt “Les chaussures sont des outils pour aider certains coureurs dans certaines circonstances.”
Certains d’entre vous n’ont pas de problèmes (blessures). Vous n’avez pas besoin de changer vos habitudes. D’autres, nombreux, sont blessés chaque année, probablement par vos chaussures. A ceux qui ont envie de courir sans douleur, je vous conseille de considérer les pistes suivantes :
- Faites du trail pour varier.
- Courez avec des chaussures moins amorties, pour bénéficier de l’amortie naturel du corps.
- Tentez l’aventure pieds nus, même si c’est juste quelques tours de piste, dans l’optique d’un renforcement musculaire et un perfectionnement de la foulée.
- Courez 100 % sans chaussures, comme moi, si vous attentes sont réalistes. Vous ne surmonterez pas tous vos problèmes. Vous ne pourrez pas courir n’importe où. Mais je pense sincèrement que l’expérience va vous aider de courir mieux, d’adopter une technique plus naturelle, plus respectueuse du corps humain, lui qui est fait pour courir.
Quant à moi, je me concentre sur deux objectifs :
- Courir encore plus loin, pieds nus;
- Aider la communauté de coureurs francophone à mieux courir : sans douleurs, de manière efficace, et surtout, avec plaisir.
A bientôt, pour la suite !
Remerciements
Non, je ne suis pas le premier en France à courir un marathon pieds nus.
Daniel Dubois, mon maître à penser, a couru huit fois cette distance, sans chaussures, y compris le Marathon de Paris en 1998.
Emmanuel Pillet à couru le marathon de la Rochelle en 2011, pieds nus.
Au moins un autre coureur, RS, prépare l’exploit dans les semaines à venir, et d’autres, comme FM, tenteront cette distance un jour. (Je vais pas les nommer, pour pas entraver son effort)
Lloc Coll, alias “Braveheart” qui va réussir son premier marathon pieds nus la prochaine fois qu’il tentera l’exploit. Il a tout de même tenu plus de 20 kilomètres, dans la pluie, sur le marathon des Villages 2012…
Je me dois de mentionner Pierre-Marc Giao Duong Huynh, ultra-marathonien, dont les récits sur Dailymile de sorties de plus de vingt kilomètres le long de la Seine m’ont fait naître l’envie de courir loin dès 2010,. Ensuite, Frédéric Brossard, écrivain et spécialiste de chaussures minimalistes, qui m’a persuadé de m’engager enfin dans mon premier marathon.
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9 réponses à to “Marathon pieds nus – Seine Eure 2012”
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Encore bravo pour ton parcours et ce que tu as fait.
Suis tjrs autant admirative et aime !!!
Continue ainsi, j’aime ce nouvel envol !!
Je ne cesserai jamais de te dire Bravo mon ami. J’ai été heureux de te voir, c’est peu de le dire, heureux de te tenir dans mes bras une fois le boulot réalisé, heureux d’avoir un peu réussi à te faire oublier tes doutes avant la course. A très bientôt Compañero!
Excellent récit. Je partage tes réflexions et expèrience avec un an de décalage. Je vais faire le Marathon Nice Cannes le 4 novembre en VFF alors que presque tous mes entrainement sur route et stade sont pieds nus… Plus on court pieds nus et plus on aime ça, voir on limite au minimum l’équipement (VFF pour le trail caillouteux ou la neige). Il me reste encore le kilt à tester 😉
Amitiés
Guy
Cher Christian
Félicitations!!!! Dans la pluie quand même?? Grand cru …
Patrick Dhaenens
Instructeur Barefoot Running Style
Bravo!!! Felicitations! J´ai malheureusement du repartir dans mon pays sans pouvoir venir aux autres animations barefooting depuis celle (ma seule) de juin, mais ca m´avait vraiment motivee et je suis toujours le blog qui m´inspire enormement!
Salut Christian.
2 ans de préparation pour pouvoir courir ton premier marathon entièrement pieds nus, je te félicite pour ta patience et ta méticulosité.
Tu es un coureur prudent, opiniâtre, une tortue qui va à son rythme et fait fi de toute la pression vraie ou supposée que ressentent beaucoup de coureurs qui pensent que la course à pieds est une course contre leur horloge biologique. « Vite, un marathon avant que mes genoux m’obligent à passer au vélo ! » 🙂
La question est : Quels vont être tes nouveaux objectifs désormais ?
Passer au trail, à l’ultra fond ou améliorer tes performances sur la distance du marathon ? What suspens 🙂
En tous cas, « I support you » pour ton sérieux dans tes billets, le fait que tu ne nous abreuves pas de liens commerciaux, ni ne fasses de prosélitisme pour la chaussure dîte minimaliste ou ton propre équipement.
Ton blog m’a donné envie de courir pieds nus et a répondu à pas mal de questions que je me posais lorsque j’ai débuté il y a 8 mois et dont je n’ai pas trouvé la réponse ailleurs. Tu es un pratiquant pas juste un beau parleur.
Merci pour ça.
Bien à toi,
Patrick
Bonjour Christian,
Merci pour ce superbe récit : tout est dit, tes impressions avant/pendant/après sont pour le lecteur une mine d’informations.
Tout comme toi, j’envisage de courir un marathon pieds nus … depuis que j’ai lu ‘born to run’ 😉
J’ai commencé à changer ma technique de course et quand on commence à goûter aux plaisirs de la course pieds nus, on a du mal à renfiler des chaussures …
Chaque personne est différente comme tu le précises si bien, le barefoot convient à certains, pas à d’autres, mais une chose est sûre, ça ne coûte RIEN d’essayer ! (au diable la société de consommation …), et en restant progressif dans l’apprentissage de cette technique, je pense que beaucoup de coureurs y trouveraient les solutions à leurs problèmes …
Je te souhaite une longue ‘carrière’ de coureurs pieds nus :), en espérant qu’un jour, les ‘nus pieds’ ne soient plus regardés comme des coureurs ‘fous’ (pour info, il y en avait un aussi au marathon de Toulouse le 28/10/2012, mais je ne saurais dire son nom !)
Ginie
J’ai fait une bonne partie de la course a tes cotés.
Pas surpris par ta démarche mais vraiment impressionné.
Bravo pour ta course et ton récit.
Bonjour Eric, merci pour le petit mot – ça fait plaisir ! Je t’ai cherché dans les photos de l’épreuve, sans succès – alors malheureusement je ne me souviens pas si on s’est parlé ?
Voici le CR sortie à l’instant de la course de cette année – bonne lecture ! http://www.courirpiedsnus.com/2013/10/marathon-pieds-nus-seine-eure-2013/