Christian « Barefooteur »

Une série de récits d’ entrainement pour illustrer certaines sorties, pieds nus (parfois chaussé).  Le but est de vous faire vivre ma pratique, si possible de partager de bonnes idées pour vous aider à courir pieds nus, également.  Les bêtises ne sont pas passées sous silence, car édifiantes, et divertissantes aussi !  Comment – vous ne riez jamais des malheurs  des autres ?  Allons donc !

23/01/2014 – 14.51 km 01:23 05:43 min/km

Naufragé ! Sortir faire un ‘tit tour, pieds nus, rentrer enfin chez moi 7 heures plus tard après m’être réfugié des heures dans ma voiture, enroulé dans un rouleau de plastique à bulles, pour éviter l’hypothermie. Tout ça pour avoir pris la mauvaise clé en sortant de chez moi le matin… Comme seul réconfort, une TrailBall dans un sac à dos. Pas de bouffe, pas d’eau, pas de chaussures, pas de papiers, pas de sous, pas de téléphone. Rarement je me suis senti aussi vulnérable, c’est sur.

En mode survie, j’ai opté pour aller dormir dans la voiture quelques heures dans le boxe, attendre le retour de la famille en fin d’après-midi. Au moins, j’ai réussi à maintenir ma chaleur corporelle, même dans le boxe, il faisait à peine 10°. Moralité – prévoir au moins quelques affaires en cas de pépin – à défaut de téléphone, au moins la liste des numéros essentiels. A l’ère du smartphone, on ne sait plus retenir les n° de tèl…

Quant à ma sortie, à part qu’elle était sous le signe de l’inquiétude (je commençais à me douter que le gardien n’allait pas avoir nos clés !) un bon tour par Meudon puis Clamart pour profiter de revêtements difficiles, suivi d’un retour par le parc Suzanne Lenglen (d’où j’ai ramené un bout de verre blanc en guise de souvenir).

https://www.facebook.com/CourirPiedsNus/posts/660917927284472?stream_ref=10

20/01/2014 – 14.21 km 01:15 05:18 min/km

https://bit.ly/1fa4tWO

Courir pour manger : ça c’était avant. Courir pour aller manger, c’est bien plus récent comme concept  Urban run pour déjeuner avec une ex-collègue à Paris – tellement j’ai eu envie de bouger que j’ai bafoué la première règle de conduite – jamais deux sorties de suite. Il y’a des passages dans la vie ou la tête pense trop, les angoisses l’emportent sur le moral, et le coureur, il se défend de la meilleur façon – il court. Issy-Argentine en courant, bien plus rapide que par le métro (!) et tellement plus agréable pour les nerfs. Grosse averse en bout de trajet, mais dans ces cas-là, on n’y prête pas du tout attention. Aux pieds (RDV oblige) mes « chaussettes à semelles », un durable coup de coeur, ces Leguano (pas dispo en France)